Si un serveur vous répond ça, vous allez tout de suite corriger par : Pardon, un whisky-coca. Et bien sûr, vous savez que coca (ou Coca-Cola) est une marque. Mais, jamais on n'entendra : Un whisky-pepsi. C'est à ces détails qu'on remarque l'influence d'une marque sur notre comportement. Il y a d'autres exemples comme Frigo pour réfrigérateur ou Kleenex pour les mouchoirs.

Des chercheurs viennent de trouver une autre influence quasiment inconsciente. Leurs tests consistaient à demander à des personnes leurs préférences entre deux sodas. La première fois sans connaître la marque, la deuxième en la connaissant. En utilisant une IRM, ils ont comparé l'activité du cerveau entre les deux expériences. Pour Pepsi, aucune différence entre les deux expériences alors que, pour Coca-Cola, la connaissance de la marque a modifié fortement l'activité du cerveau. En résumé, un verre de Coca-Cola est meilleur lorsqu'on le présente comme du Coca-Cola. Vous trouverez plus de détails chez Yahoo.

Une expérience complémentaire intéressante aurait été de présenter un verre de Pepsi sous la marque Coca-Cola.
Néanmoins, cette découverte confirme bien que la sensation du goût n'est pas qu'une question de ... goût, justement. On savait déjà que la vision d'un plat en changeait sa saveur : on dit souvent d'un plat qu'il n'est pas apétissant. On saura désormais que la réputation de l'aliment est importante.
Pour approfondir un peu plus dans ces histoires de traitement subjectif du cerveau, je vous conseille le numéro de septembre de Science & Vie. Ah, il nous étonnera toujours ce sacré cerveau.